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Témoignage de Jean François Champollion sur l’impossible origine indo-européenne des Egyptiens ancie

Témoignage de Jean François Champollion sur l’impossible origine indo-européenne des Egyptiens ancie

Publié le 15/04/2009 à 12:00 par topolino
Témoignage de Jean François Champollion sur l’impossible origine indo-européenne des Egyptiens ancie
Egyptologue français né à Figeac le 23 décembre 1790, JF Champollion est à l’origine de l’égyptologie.
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par Jean-Philippe Omotunde © africamaat.com
Chercheur en Histoire, co-fondateur du site africamaat.com et de l’Institut Africamaat, concepteur de la revue Afrik@raïbes mag, JP Omotunde est un Kamit originaire de la Guadeloupe (Karukéra).

Ses ouvrages publiés aux éd. Menaibuc :
L’origine négro-africaine du savoir grec
Les racines africaines de la civilisation européenne
La traite négrière européenne : vérité & mensonges
Discours afrocentriste sur l’aliénation culturelle
Les Humanités classiques africaines pour les enfants
Manuel d’études des Humanités Classiques Africaines
Histoire de l’esclavage : Critique du discours eurocentriste

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Son dernier article: Discours de Ségolène Royal en (...) Publié le 21 février 2007

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Témoignage de Jean François Champollion sur l’impossible origine indo-européenne des Egyptiens anciens.


Egyptologue français né à Figeac le 23 décembre 1790, JF Champollion est à l’origine de l’égyptologie.


J. F. Champollion va se passionner très tôt pour l’égyptologie après avoir acquis la connaissance de diverses langues orientales (Copte, Sanscris, Hébreu, Arabe, Syrien, Ethiopien...) entre 1805 et 1810.

Dès 1809, il va tâcher de déchiffrer une copie de la pierre de Rosette découverte en 1799. Il publie alors sa "Théorie sur l’écriture égyptienne" après avoir réalisé deux grammaires du copte ainsi qu’un dictionnaire.

C’est finalement à partir de cette fameuse "Pierre de Rosette" trouvée par Napoléon près de la ville de Rosette et de sa maîtrise du Copte, qu’il va parvenir à déchiffrer les mystères de la langue égyptienne (hiéroglyphes).

La pierre de rosette est plus exactement une stèle de granit sur laquelle fut gravée un décret du pharaon Ptolémée V en 196 av. J-C. Ce décret fut rédigé en 2 langues (Grec et Egyptien) mais en 3 écritures : hiéroglyphes, démotique et grec. Cette pierre est aujourd’hui au British Muséum de Londres.

Mais c’est surtout en se rendant en Egypte et en découvrant les monuments, qu’il va comprendre que sa technique de lecture fonctionne. Il va alors découvrir une page essentielle de l’histoire des peuples de l’Europe.

Ainsi lors de ses fouilles, Jean François Champollion (1790-1832), découvre avec une grande stupéfaction, certaines inscriptions réalisées dans des tombes royales. Il nous en a légué un récit poignant dans la treizième lettre qu’il a adressé à son frère à Paris.

Tout a commencé dans la vallée de Biban-el-Molouk, lieu de ses recherches. Là, un bas-relief du pharaon Ousiréï 1er , a particulièrement attiré son attention. La fresque murale date du 16ème siècle avant J.C. et a été réalisée à l’époque de la 18ème dynastie pharaonique. C’est l’un des plus anciens documents ethnographiques dont nous disposons pour connaître l’histoire des peuples de l’antiquité. Surpris par la découverte de diverses fresques de la même nature, Champollion constate que les Egyptiens anciens ont voulu tout simplement représenter les habitants de l’Egypte et ceux des contrées étrangères en les hiérarchisant en fonction de leur degrés de civilisation.

Il constate que les Egyptiens (Kamit) se sont placés à la première position, puis viennent, selon les fresques, les Nubiens, puis les Sémites et les Asiatiques. Il constate encore que les Egyptiens et les Nubiens sont représentés de la même façon comme pour souligner leur origine ethnique commune (habits et cheveux identiques mais les Nubiens sont certaines fois représentés plus foncés que les Egyptiens à cause du soleil plus torride dans le sud) .

Mais, ce qui va réellement l’interpeller, c’est la sixième et dernière place des habitants de l’Europe. Son témoignage est le suivant :

« Enfin, le dernier (...) a la teinte de peau que nous nommons couleur de chair, ou peau blanche de la nuance la plus délicate, le nez droit ou légèrement voussé, les yeux bleus, barbe blonde ou rousse, taille haute et très élancée, vêtu de peau de bœuf conservant encore son poil, véritable sauvage tatoué sur diverses parties du corps, on les nomme Tamhou (...) Je me hâtais de chercher le tableau correspondant à celui-ci dans les autres tombes royales et en les retrouvant en effet dans plusieurs, les variations que j’y observais me convainquirent pleinement que l’on a voulu figurer ici les habitants des quatre parties du monde, selon l’ancien système égyptien, à savoir :

1°- les habitants de l’Egypte (...)
2°- les habitants propres de l’Afrique, les Nègres ;
3°- les Asiatiques ;
4°- enfin (j’ai honte de le dire, puisque notre race est la dernière et la plus sauvage de la série) les Européens qui, à ces époques reculées, il faut être juste, ne faisaient pas une trop belle figure dans ce monde.

Il faut entendre ici tous les peuples de race blonde et à peau blanche habitant non seulement de l’Europe, mais encore l’Asie, leur point de départ. Cette manière de considérer ces tableaux est d’autant plus la véritable que, dans les autres tombes, les mêmes noms génériques reparaissent et constamment dans le même ordre (...) J’ai fait copier et colorier cette curieuse série ethnographique. Je ne m’attendais certainement pas, en arrivant à Biban-el-Molouk, à trouver des sculptures qui pourraient servir de vignettes à l’histoire des habitants primitifs de l’Europe, si on a jamais le courage de l’entreprendre. Leur vue a toutefois quelque chose de flatteur et de consolant, puisqu’elle nous fait bien apprécier le chemin que nous avons parcouru depuis ». Source : Champollion-Figeac, Egypte ancienne, coll. L’Univers, 1839.

Cheikh Anta Diop l’a souvent dit : J. F. Champollion était un savant de bonne foi. C’est à dire qu’il était capable, par amour de la vérité historique, de dire la vérité. Sa description de l’Européen est ici relativement claire. Il va même jusqu’à dire "SI ON A JAMAIS LE COURAGE DE L’ENTREPRENDRE", car il connaît les faiblesses humaines des historiens de son époque.

Les étudiants qui se penchent encore aujourd’hui sur l’histoire des peuples de l’Europe ont pour la plupart jamais vu ces fresques. C’est dire que Champollion avait raison.

Enfin, il est clair ici que la thèse de l’existence de pharaons indo-européens en Egypte est une vue erronée de l’esprit mensonger des historiens occidentaux.
Complément d’information
Par Nubian

En y regardant de près, on constate que J. F. Champollion a été beaucoup plus loin dans son analyse à propos des anciens Egyptiens.

Dans son journal , il fait une distinction entre Arabes ( les conquerants et imposteurs qui se font passer pour les descendants des Egyptiens anciens) et les Nubiens.

Lors de sa visite a Wadi-Halfa, un village nubien proche de la seconde cataracte( 30 decembre 1828), il dit à propos de ces nubiens opprimes par le gouvernement Arabe ( comme de nos jours...) :

" Ce peuple infortune qui n’a rien de commun avec les arabes, ni pour le langage , ni pour l’apparence physique" . ( P 160 version anglaise)

A propos de ces mêmes nubiens Champollion le Jeune continue en disant :

" ...Ce sont des gens agreables et naturellement heureux comme tous les nubiens. Ils sont minces et leurs traits (faciaux) sont delicats, la complexion rouge-marron de leur peau est proche de la couleur noire, et rappelle celle de la race Egyptienne ancienne " . ( P160 version anglaise).

Champollion parle aussi de sa rencontre avec un Nubien et dit :

"Un nubien avec un beau visage entra dans notre tente, son couvre-chef ressemblait a celui des pharaons comme on peut le constater sur certains bas reliefs, ses cheveux étaient tresses de telle maniere qu’on aurait dit une perruque , dans le meme style rappelant les coiffures des anciens Egyptiens.

Ses traits pleins de vie et de noblesse, rappelent ceux de Ramses dont les monuments ne sont pas eloignes.

Habille dans une longue robe bleue et couvert d’une couverture blanche, ce nubien est natif de L’isle D’Argo pres de Dongola". (P 165 de la version anglaise)...

L’Isle D’argo se trouve en HAUTE NUBIE, et la ville DONGOLA se trouve au nord du Soudan actuel.

Je pense que ce temoignage complémentaire de Champollion Le Jeune est tout aussi explicite quant a l’impossiblite d’une Egypte Antique Indo-europeenne ou Semite.